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Les mots-clés que je vais utiliser pour ma recherche sont : stage, RSE et Ile de France.
Il n’y a pas vraiment d’offres pour l’instant… Du coup c’est vraiment chaud pour envoyer 5 à 10 candidatures par JOUR ! J’ai activé les alertes sur toutes mes applications emploi et quand il y a une offre qui correspond à mon profil et à mes attentes, je postule directement.
Mais comme il n’y a pas trop d’offre, je n’allais pas être passive et attendre tout simplement que les offres me tombent du ciel.
J’ai décidé d’employer les grands moyens.
Comme les entreprises ne venaient pas vers moi, je me suis dit que c’est à moi d’aller vers les entreprises. Maintenant quelles entreprises exactement ?
Envoyer 5 à 10 candidatures par jour
Du 7 au 9 septembre, il y avait un évènement à Paris qui réunissait différentes entreprises et professionnels qui travaillent pour le développement durable. L’évènement s’appelait “Produrable”. Je l’ai découvert lors de mes recherches pour l’entreprise qui m’avait proposé un entretien téléphonique. Parce que l’entreprise participait à l’évènement.
Du coup, cette semaine j’ai eu une trop belle idée ! Et si je contactais les entreprises qui avaient participé à cet évènement ? Je déposerai des candidatures spontanées. Comme ça, j’arriverai à atteindre mon objectif qui est d’envoyer 5 à 10 candidatures par jour.
J’étais donc sur le site de l’évènement, et j’ai cherché la liste des exposants et des participants.
Et bonne nouvelle : il y avait bien une liste. Une centaine d’entreprises avec une petite description de chacune, le lien vers leurs sites internet, les différentes interventions qu’elles avaient faites lors de l’évènement.
C’est vraiment un bon point de départ pour moi.
J’ai découvert plein de petites entreprises, plein de start-up qui véhiculaient les mêmes valeurs que moi et qui avaient les mêmes objectifs : contribuer à l’amélioration et la protection de l’environnement.
Je visite donc les sites web de chaque entreprise. J’identifie les entreprises qui m’intéressent vraiment : celles qui sont vraiment spécialisées dans la RSE, celles qui sont basées en Ile de France et celles que je trouve vraiment intéressantes comme endroit pour travailler.
Je regarde donc les sites web, j’en apprends davantage sur les entreprises. J’envoie des candidatures spontanées sur le site si jamais il y a une rubrique qui me permet de le faire. Mais aussi je vais sur leur page LinkedIn. Je suis les entreprises qui m’intéressent et je vais encore plus loin : je regarde les personnes qui y travaillent, et surtout celles qui ont un avis décisionnel sur le recrutement.
Je sors donc de ma zone de confort et je décide d’envoyer des invitations à ces personnes. Oui je décide donc d’aller directement les contacter sur LinkedIn et leur témoigner de mon intérêt pour leurs entreprises ainsi que ma volonté de faire un stage chez eux.
Petite anecdote :
Comme je n’ai jamais contacté les personnes décisionnelles pour un recrutement dans une entreprise avant, je ne sais pas trop comment m’y prendre. Du coup je vais sur internet pour m’inspirer un peu et je trouve une formule qui sonnait bien. Je l’ai personnalisée pour ma situation et ça a donné ça :
« Bonjour (le nom de la personne),
Bien que nous ne nous soyons jamais rencontrés et n’ayons jamais eu la chance de travailler ensemble, j’ai entendu de belles choses sur (le nom de l’entreprise) que vous avez fondé.
Je suis sûre que vous êtes très occupé, mais si il y a des offres de stage dans le cadre de la RSE ou si vous auriez besoin d’aide dans les différents projets que vous allez entreprendre au cours de l’année 2021, j’aimerais avoir l’occasion de vous dire pourquoi je pourrais être une bonne candidate.
Merci et bonne journée ! »
Donc, j’envoie une invitation de contact à la personne (généralement le fondateur de l’entreprise dans le cas des start-ups et petites entreprises) et je rajoute ce petit message.
Je ne vous cache pas que je stresse trop en faisant ça. Genre, j’ai trop peur que la personne le prenne mal et me trouve trop intrusive ! Mais bon, je le fais quand même, peut-être que la personne verra bien combien je suis motivée
Et là quelques heures après avoir envoyé ce message, je vois une notification qui apparait sur LinkedIn. LA PERSONNE A REPONDU !!!
J’étais trop stressée à l’idée de lire le message.
Voilà ce qu’il m’a répondu :
« Kezia,
Avec plaisir pour en parler ! Vous m’envoyez un CV et une LM ?
(+ son adresse mail) »
J’étais vraiment trop contente !!! Ma technique a marché !
Je lui ai donc envoyé mon CV et ma candidature par mail le lendemain.
Et après ce message il a rajouté :
« Et je suis impatient de savoir ce qu’on vous a raconté sur (le nom de l’entreprise) ».
Et là je me sentais trop bête ! Vraiment.
En fait personne ne m’a rien dit sur son entreprise ! J’ai juste copié une belle phrase sur internet ! Je me sentais vraiment mal…
Qu’est-ce que j’allais lui répondre ?
Bon, je ne vous le dis pas, mais à vous d’imaginer la scène et d’imaginer ce que vous allez répondre dans une situation pareille.
Mais pour vous donner une petite idée : j’ai fait un long paragraphe qu’il a simplement répondu par un pouce en l’air !
D’ailleurs, jusqu’à aujourd’hui, je ne sais pas ce que signifiait ce pouce en l’air, si je devais bien le prendre ou mal le prendre… Mais la conversation s’est arrêtée là.
Morale de l’histoire : faites attention à ce que vous copiez sur internet !
Et je me suis dit aussi qu’il fallait que je change de phrase d’accroche pour approcher ces personnes pour ne plus être embarrassée comme je l’étais.
Je ne vous dis pas ma nouvelle formule mais je vous conseille simplement d’être authentique et quand vous envoyez une demande de connexion à quelqu’un sur LinkedIn, envoyez un petit message. Ça fait toujours plaisir.
Après cette petite anecdote, revenons-en à notre to do list.
Je ne me suis pas entrainée aux entretiens d’embauche en ligne… Je sais que je devrais le faire pour me préparer mais en fait, tant qu’une entreprise ne me contacte pas et ne me propose pas un entretien, je n’ai pas trop la motivation de m’y préparer directement.
Vraiment, il faut que je combatte cette flemme !
Pour la tenue vestimentaire, c’est déjà ok. J’ai ce qu’il me faut pour le jour J et je l’ai déjà essayé.
Et enfin pour les sources sur le marché du travail dans ma région, je n’ai pas encore regardé…
Bilan de la semaine 3 :
Cette semaine, j’ai envoyé 16 candidatures au total. Je n’ai pas eu de réponse ni d’entretien.
Mais je suis contente parce que j’ai trouvé cette idée d’aller directement vers les entreprises qui m’intéressent vraiment. Je suis contente aussi parce que j’ai réussi à sortir de ma zone de confort en allant directement parler à ces différents fondateurs de start-up.
Parfois je ne reçois aucune réponse : soit la personne refuse mon invitation, soit elle accepte mais ne répond pas à mon message… Et dans ces cas-là, j’ai peur de relancer, pour ne pas passer pour une personne qui force trop.
Mais parfois je récolte des résultats positifs. Notamment d’un fondateur qui m’a répondu cela : « Merci pour votre sollicitation. Vous pouvez envoyer votre CV, je ferai suivre ».
Ca fait vraiment chaud au cœur et ça motive vraiment ce genre de réponse !
Maintenant, passons à la semaine 4 😉